* SECOUSSE EN LIGNE
In der französischen literarischen Online-Zeitschrift SECOUSSE ist in der März-Nummer ein interessanter Dossier zum literarischen Übersetzen abgedruckt, u.a. von Jean-Baptiste Para, unter dem Titel: LE VISAGE DU POEME APPARAIT LENTEMENT
(…) Traduire un poème, c’est à chaque fois une expérience neuve, même si vous avez déjà une pratique de la traduction, même si vous n’êtes pas novice. Chaque poète, chaque poème, c’est toujours quelque chose d’absolument nouveau qui vous reconduit à un état
de nudité: vous vous sentez démuni, et c’est dans cette condition qu’il vous faut trouver le chemin. Vous ne pouvez pas vous appuyer sur votre acquis, il faut même complètement l’oublier. La seule chose qui vous permette d’assurer votre pas, plutôt qu’un savoir positif, c’est la conscience d’erreurs à ne pas commettre. C’est-à-dire qu’on sait moins ce qu’il faut faire que ce qu’il ne faut pas faire. Si l’on peut parler d’une expérience de la traduction, ce n’est donc pas au sens d’une accumulation de solutions disponibles. Je dirais plutôt qu’il s’agit d’une expérience active de quelques ornières dans lesquelles ne pas se fourvoyer.
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